Témoignage devant le DEDC le 14 juin 2022
Sur cette page
- Messages clés : Décret sur les mesures économiques d'urgence
- Questions et réponses : Décret sur les mesures économiques d’urgence
- Texte du Décret sur les mesures économiques d’urgence
- Résumé du témoignage de CANAFE – 3 mai
- Résumé des précédentes réunions
- Témoignages des réunions du DEDC
- Liens vers les vidéos des précédentes réunions du DEDC
- Liste des membres du DEDC
Messages clés : Décret sur les mesures économiques d'urgence
Statistiques
- L'année dernière, CANAFE a fourni 2 292 communications de renseignements financiers à l'appui d'enquêtes sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme au Canada et dans le monde entier. Il s'agit du deuxième plus grand nombre de communications de renseignements financiers que le Centre a produit en une seule année depuis sa création en 2000. CANAFE a contribué à 376 enquêtes majeures, nécessitant beaucoup de ressources, l’année dernière.
- Au total, CANAFE a fourni plus de 24 000 communications de renseignements financiers aux organismes canadiens d'application de la loi et de sécurité nationale depuis qu'il est devenu opérationnel.
- L'année dernière, CANAFE a généré 382 dossiers de communication de renseignements financiers pour les organismes d'application de la loi de la Colombie-Britannique, soit une augmentation de plus de 14 % par rapport à l'année précédente. Depuis 2017, le Centre a fourni un total de 1 757 communications de renseignements aux organismes d'application de la loi de la Colombie-Britannique.
- Pendant que le Décret était en vigueur, 21 plateformes de sociofinancement et fournisseurs de services de paiement avaient contacté CANAFE au sujet de leur inscription – aucune inscription n’a été officiellement complétée avant la révocation du Décret, le 23 février, et aucun d’entre eux n’a transmis de déclaration à CANAFE.
- Depuis que les nouveaux règlements pour les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement ont été publiés dans la Gazette du Canada le 27 avril, CANAFE a procédé à l’inscription de 21 de ces nouvelles entités.
Rôle pendant le Décret sur les mesures économiques d’urgence – 15 au 23 février
- Le Décret temporaire exigeait que les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement s’inscrivent auprès de CANAFE s’ils avaient en leur possession ou sous leur contrôle des biens qui appartenaient, étaient détenus ou contrôlés par une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence. Ils devaient également déclarer les opérations douteuses, les opérations importantes en espèces, les télévirements internationaux et les opérations importantes en monnaie virtuelle lorsque les seuils établis dans la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et ses règlements étaient atteints.
- CANAFE n’a pas le pouvoir de surveiller ou de suivre les opérations financières en temps réel, de geler ou de saisir des fonds, de demander à une entité de geler ou de saisir des fonds, ou d’annuler ou de retarder des opérations financières. C’est ce qu’a fait délibérément le Parlement du Canada pour s’assurer que nous aurions accès à l’information nécessaire à l’exécution du mandat tout en protégeant la vie privée des Canadiens. La Loi sur les mesures d’urgence et le Décret sur les mesures économiques d’urgence n’ont rien changé à cet égard. La GRC et les fournisseurs de services financiers sont les mieux placés pour répondre aux questions concernant le gel des comptes.
- Toutes les déclarations d’opérations financières que CANAFE a reçues pendant la période où le Décret sur les mesures économiques d’urgence (le Décret) était en vigueur l’ont été en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (la Loi). CANAFE peut confirmer qu’elle n’a reçu aucune déclaration d’opérations financières en vertu du Décret, pris en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence. Cela signifie qu’aucune plateforme de sociofinancement ou fournisseur de services de paiement qui n’était pas déjà visé par la Loi et ses règlements n’a soumis de déclaration d’opérations financières à CANAFE.
- De même, toutes les communications de renseignements financiers tactiques faites par CANAFE à la police, aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale pendant la période où le Décret était en vigueur ont été faites uniquement en vertu des pouvoirs énoncés dans la Loi. CANAFE n’a pas fait le suivi des renseignements sur les « personnes désignées » au sens du Décret, et il n’a pas tenu compte du fait qu’une personne ou une entité nommée dans une communication de renseignements financiers tactiques était une « personne désignée ». Dans tous les cas, avant de faire une communication, CANAFE a respecté l’un des seuils prévus par la Loi, qui exige que le Centre détermine si les renseignements de CANAFE seraient pertinents à une enquête ou à une poursuite relative à une infraction de blanchiment d’argent ou de financement d’activités terroristes, ou qu’ils seraient pertinents à des menaces à la sécurité du Canada.
- En date du 23 février, 21 plateformes de sociofinancement et fournisseurs de services de paiement avaient effectué une inscription préalable auprès de CANAFE. Ce processus a été interrompu par la révocation du Décret sur les mesures économiques d’urgence. Étant donné que le Décret a été révoqué et qu’aucune inscription n’a été officiellement effectuée, le Centre ne peut pas communiquer le nom des entités qui avaient communiqué avec CANAFE en vertu de la Loi.
Efficacité/nécessité du Décret/Informations reçues ou communications de renseignements relatives au convoi
- En tant qu’unité de renseignements financiers, et en vertu de la Loi, il est interdit à CANAFE de discuter des détails de l’information qu’il a pu recevoir ou des renseignements financiers qu’il a pu communiquer.
- La déclaration publique et le Décret avaient pour objectif de mettre un terme au financement des activités qui ont contribué aux barrages.
- D’après les déclarations que nous avons reçues, il est clair que les entreprises assujetties à la Loi étaient au courant de la Loi sur les mesures d’urgence et très conscientes des préoccupations plus larges et qu’elles ont fait preuve d’une vigilance accrue dans le suivi des opérations financières effectuées au sein de leurs institutions.
- Réponses aux questions sur le nombre de déclarations reçues et de communications de renseignements effectuées : Étant donné que CANAFE n’a pas évalué ou tenu compte du fait qu’une personne ou une entité était une « personne désignée » au moment où il a reçu une déclaration d’opérations financières, ni au moment où il a communiqué des renseignements financiers tactiques pendant la période où le Décret était en vigueur, CANAFE n’est pas en mesure de fournir une estimation du nombre de déclarations reçues ou communiquées relativement à des personnes désignées. Il convient de noter que CANAFE n’a jamais reçu de liste de personnes désignées aux fins du suivi des renseignements connexes de la part d’organismes d’application de la loi et qu’il a effectué tous ses travaux liés à la conformité et au renseignement de manière autonome et indépendante, comme l’exige l’alinéa 40(a) de la Loi.
Nouvelle réglementation
- Depuis la publication dans la Gazette du Canada, le 27 avril dernier, du nouveau règlement sur les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement, CANAFE s'efforce de procéder à l'inscription des nouvelles entités et de s'assurer que les entités déclarantes existantes sont au courant de leurs nouvelles obligations. À ce jour, nous avons inscrit 21 de ces nouvelles entités. Le processus peut prendre du temps, car nous devons souvent demander leur modèle d'entreprise pour déterminer si elles doivent ou non s'inscrire auprès de CANAFE. Ce processus s'est appuyé sur les activités préliminaires de sensibilisation menées pendant le Décret. Nous organisons également des séances de sensibilisation ciblées avec ces nouvelles entités afin de nous assurer qu'elles comprennent leurs obligations en matière de lutte contre le BA/FAT.
- Une fois inscrites, ces nouvelles entités sont tenues de mettre en œuvre un programme de conformité, de vérifier l'identité des clients et d'exercer une diligence raisonnable à leur égard, de tenir des documents et de déclarer les opérations douteuses, les opérations importantes en espèces, les télévirements internationaux et les opérations importantes en monnaie virtuelle lorsque les seuils établis dans le Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes sont atteints.
- Les entreprises situées à l’étranger qui répondent aux critères énoncés dans la Loi ont l’obligation de s’inscrire auprès de CANAFE en tant qu’entreprises de services monétaires étrangères depuis juin 2020. Si une plateforme de sociofinancement qui exerce ses activités dans un pays étranger dirige et fournit ses services à des personnes ou des entités au Canada, elle sera soumise aux obligations des ESM étrangères.
Budget 2022
Le budget 2022 propose plus de 28 millions de dollars en nouveau financement sur cinq ans et 3,7 millions de dollars pour les exercices suivants à CANAFE afin de mettre en œuvre la nouvelle réglementation qui ajoute les entreprises offrant des plateformes de sociofinancement et certains fournisseurs de services de paiement comme entités réglementées en vertu de la Loi.
Questions et réponses : Décret sur les mesures économiques d’urgence
Messages clés
- À titre d’unité du renseignement financier du Canada, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) collabore étroitement avec les entreprises canadiennes, les services de police ainsi que les organismes d’application de la loi et de sécurité nationale pour protéger la sécurité des Canadiens et l’intégrité du système financier du Canada.
- Les entreprises indiquées dans le Décret sur les mesures économiques d’urgence temporaire, y compris les entités financières, les entreprises de services monétaires, les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement, étaient tenues de prendre des mesures précises concernant l’activité financière des personnes qui participaient aux barrages, comme le prévoit le Règlement sur les mesures d’urgence.
- CANAFE n’a pas le pouvoir de surveiller ou de suivre les opérations financières en temps réel, de geler ou de saisir des fonds, de demander à une entité de geler ou de saisir des fonds, ou d’annuler ou de retarder des opérations financières. C’est ce qu’a fait délibérément le Parlement du Canada pour s’assurer que nous aurions accès à l’information nécessaire à l’exécution du mandat tout en protégeant la vie privée des Canadiens. La Loi sur les mesures d’urgence et le Décret sur les mesures économiques d’urgence n’ont rien changé à cet égard.
- Compte tenu du mandat de CANAFE, le Décret a apporté trois changements importants. Il exigeait, notamment, que les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement qui avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte :
- s’inscrivent auprès de CANAFE;
- suivent les opérations douteuses et les déclarent à CANAFE;
- suivent et déclarent les opérations supérieures à 10 000 $.
- En tant qu’organisme de renseignement financier, CANAFE ne peut se prononcer sur aucune information qu’il reçoit ou aucun renseignement financier qu’il a, ou peut avoir, communiqué aux services de police, aux organismes d’application de la loi et aux organismes de sécurité nationale du Canada.
- Grâce à l’information qu’il reçoit des entreprises réglementées, CANAFE produit des renseignements financiers exploitables à l’appui des enquêtes sur les infractions de blanchiment d’argent et de financement des activités terroristes ou sur les menaces à la sécurité du Canada des services policiers, des organismes d’application de la loi et des organismes de sécurité nationale du Canada.
- L’année dernière, CANAFE a fourni 2 292 communications de renseignements financiers exploitables à l’appui d’enquêtes liées au blanchiment d’argent, au financement d’activités terroristes et à des menaces à la sécurité du Canada. Ces renseignements ont contribué à 376 enquêtes majeures, qui ont exigé beaucoup de ressources, et à plusieurs centaines d’autres enquêtes individuelles à l’échelle municipale, provinciale et fédérale dans tout le pays.
Questions et réponses
1. Quel est le mandat de CANAFE?
À titre d’unité du renseignement financier du Canada, le mandat de CANAFE consiste à faciliter la détection, la prévention et la dissuasion en matière du blanchiment d’argent et du financement des activités terroristes tout en assurant la protection des renseignements personnels qu’il détient.
Le double mandat de CANAFE est d’assurer la conformité des entreprises assujetties à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et aux règlements connexes, et de produire des renseignements financiers exploitables pour les services de police, les organismes d’application de la loi et de sécurité nationale afin de contribuer à leurs enquêtes sur les infractions de blanchiment d’argent et de financement des activités terroristes ou sur les menaces à la sécurité du Canada.
Mandat de conformité et inscription
2. Quels secteurs d’entreprises sont habituellement assujettis à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes?
Il y a actuellement environ 24 000 entreprises appartenant à 10 secteurs d’entreprises qui ont des obligations à respecter en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, notamment des comptables, mandataires de Sa Majesté, notaires de Colombie‑Britannique, casinos, négociants en métaux précieux et pierres précieuses, entités financières, sociétés et représentants d’assurance-vie, entreprises de services monétaires, secteur de l’immobilier et courtiers en valeurs mobilières.
3. En quoi la situation a-t-elle changé en vertu du Décret sur les mesures économiques d’urgence?
Le Décret sur les mesures économiques d’urgence couvrait un certain nombre d’entreprises actuellement assujetties à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, y compris des entités financières et des entreprises de services monétaires. La liste complète de ces entreprises est indiquée dans le Décret sur les mesures économiques d’urgence.
Le Décret exigeait temporairement que les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte, s’inscrivent auprès de CANAFE et respectent deux obligations en matière de déclaration : déclarer les opérations douteuses ou celles évaluées à plus de 10 000 $.
4. Quelles étaient les exigences pour ces entreprises en vertu du Décret? Quels fardeaux ou coûts supplémentaires étaient imposés à ces entreprises?
Premièrement, les entreprises devaient déterminer si elles avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait, directement ou indirectement, aux barrages comme le prévoit le Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par une telle personne ou entité ou pour son compte.
Les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement visés devaient s’inscrire auprès de CANAFE. Il s’agit déjà d’une exigence et d’une pratique pour les entreprises de services monétaires. Le processus d’inscription était le même.
Les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement devaient aussi déclarer les opérations douteuses, les opérations importantes en espèces, les télévirements internationaux et les opérations importantes en monnaie virtuelle lorsque les seuils applicables établis dans la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et ses règlements étaient atteints. De nombreuses entreprises appartenant au secteur des services financiers sont déjà assujetties à ces exigences.
Afin de respecter leurs obligations, comme toutes les entreprises assujetties à la Loi, les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement concernés devaient établir un programme de conformité, vérifier l’identité de leurs clients, conserver des documents et déclarer certains types d’opérations financières à CANAFE.
5. Quelles entreprises devaient s’inscrire auprès de CANAFE en vertu du Décret?
Les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement devaient s’inscrire auprès de CANAFE s’ils avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte.
Les entreprises de services monétaires, qui étaient déjà inscrites auprès de CANAFE et qui répondaient aux critères susmentionnés, devaient aussi mettre à jour leur inscription si elles exploitaient une plateforme de sociofinancement ou exécutaient une fonction d’un fournisseur de services de paiement.
6. Est-ce que cela signifie que ce ne sont pas toutes les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement qui devaient s’inscrire auprès de CANAFE?
Ce Décret temporaire exigeait que les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement s’inscrivent auprès de CANAFE s’ils avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait, directement ou non, à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte.
7. Pourquoi les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement étaient-ils ciblés par ce Décret?
En annonçant le recours à la Loi sur les mesures d’urgence, la vice-première ministre et ministre des Finances a montré du doigt les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement qui étaient utilisés pour soutenir des activités et des barrages illégaux.
Le Décret sur les mesures économiques d’urgence ciblait un certain nombre d’entités de services financiers diversifiées, qui se sont vu imposer certaines obligations. Beaucoup de ces entités, comme des banques et des caisses populaires, sont déjà assujetties à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et doivent déclarer les mêmes opérations à CANAFE.
Le Décret augmentait temporairement le nombre d’entités déclarantes visées par la Loi, définissant plus étroitement les entreprises visées, et limitait la portée de leurs obligations en matière de déclaration.
8. À partir de quand ces entreprises devaient-elles s’inscrire auprès de CANAFE et commencer à déclarer les opérations douteuses ou les opérations importantes en espèces?
Le Décret est entré en vigueur le 15 février 2022. Il a été révoqué le 23 février 2022.
9. Combien de plateformes de sociofinancement et de fournisseurs de services de paiement se sont inscrits auprès de CANAFE?
En vertu du Décret sur les mesures économiques d’urgence, les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement devaient s’inscrire auprès de CANAFE lorsqu’ils avaient en leur possession un bien appartenant à une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence ou détenu ou contrôlé par elle ou pour son compte.
Comme le Décret n’a été en vigueur que pendant 8 jours, aucune inscription n’a été achevée pendant cette période. Ce sont 21 plateformes de sociofinancement et fournisseurs de services de paiement qui se sont préalablement inscrits auprès de CANAFE en vue du Décret.
10. Quelles nouvelles entités se sont inscrites auprès de CANAFE à la suite du Décret sur les mesures économiques d’urgence?
En date du 23 février, 21 plateformes de sociofinancement et fournisseurs de services de paiement avaient effectué une inscription préalable auprès de CANAFE. Ce processus a été interrompu par la révocation du Décret sur les mesures économiques d’urgence.
Étant donné que le Décret a été révoqué et que les inscriptions ont été interrompues, le Centre ne peut pas communiquer le nom des entités qui avaient communiqué avec CANAFE en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
11. Il y a plus de 21 plateformes de sociofinancement et fournisseurs de services de paiement en activité au Canada. Est-ce que des plateformes de sociofinancement et des fournisseurs de services de paiement ne se sont pas conformés à l’obligation de s’inscrire auprès de CANAFE?
Le Décret exigeait seulement que les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement s’inscrivent auprès de CANAFE avaient en leur possession un bien appartenant à une personne désignée, c’est-à-dire une personne ou une entité qui participait à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence.
12. Quelle était la procédure d’inscription à titre de plateforme de sociofinancement ou de fournisseur de services de paiement?
Les entreprises pouvaient s’inscrire ou mettre leur inscription à jour auprès de CANAFE en se rendant sur le site Web du Centre et en suivant les étapes indiquées pour l’inscription. Cette procédure était la même avant le Décret pour les entreprises de services monétaires.
13. Qu’arrivera-t-il maintenant aux entités qui se sont inscrites auprès de CANAFE?
Le processus d’inscription a été interrompu par la révocation du Décret sur les mesures économiques d’urgence.
Une nouvelle réglementation a été publiée dans la Gazette du Canada le 27 avril, ajoutant les entreprises offrant des plateformes de sociofinancement et certains fournisseurs de services de paiement comme entités réglementées en vertu de la Loi. CANAFE entreprend actuellement des travaux pour inscrire les nouvelles entités et s’assurer que les entités déclarantes existantes sont au courant des nouvelles obligations. Le Centre sera raisonnable dans son approche d’évaluation et d’application de la loi.
14. Comment les entreprises étaient-elles en mesure de déterminer les opérations financières nécessitant un examen plus minutieux et la prise de mesures en vertu du Décret?
Les entreprises visées par la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes doivent avoir en place des mesures leur permettant d’établir s’il y a des motifs raisonnables de soupçonner que des opérations financières sont liées à la perpétration d’une infraction de recyclage des produits de la criminalité ou d’une infraction de financement des activités terroristes.
Parmi ces mesures figurent l’exécution d’un contrôle et l’identification des opérations qui semblent douteuses selon des indicateurs de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme pertinents par rapport aux faits et au contexte entourant l’activité interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence.
Ces mesures comprennent aussi l’évaluation des faits et du contexte entourant l’opération douteuse, par exemple, la question à savoir si les opérations sont liées à une personne ou une entité qui participait, directement ou indirectement, à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence, pour déterminer si une déclaration d’opérations douteuses doit être soumise à CANAFE. Vous trouverez de plus amples renseignements sur la façon d’évaluer les faits et le contexte dans la directive de CANAFE intitulée « Qu’est-ce qu’une déclaration d’opérations douteuses? ».
15. D’autres régimes de lutte contre le BA/FAT réglementent-ils ces entreprises ailleurs dans le monde?
À l’échelle internationale, actuellement, aucun régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes (BA/FAT) ne comporte d’exigence officielle et harmonisée assujettissant précisément les plateformes de sociofinancement à un certain contrôle. De façon plus générale, des normes internationales exigent que les institutions financières assument un devoir de vigilance à l’égard de tous les clients, y compris les plateformes de sociofinancement.
16. Qu’arrivait-il si les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement étaient situés à l’étranger?
Les entreprises situées à l’étranger ont l’obligation de s’inscrire auprès de CANAFE depuis juin 2020 si elles participent à la prestation d’au moins un des services offerts par des entreprises de services monétaires (ESM).
Si une plateforme de sociofinancement ou un fournisseur de services de paiement en activité à l’étranger avait en sa possession ou sous son contrôle des biens qui appartenaient, étaient détenus ou étaient contrôlés par, ou pour le compte, d’une personne ou d’une entité qui participait, directement ou indirectement, à une activité qui était interdite aux termes du Règlement sur les mesures d’urgence, l’entité était assujettie aux mêmes obligations que les entités situées à l’étranger.
17. Comment comptiez-vous faire appliquer ce Décret?
Après l’annonce de la Loi sur les mesures d’urgence, CANAFE a mis à jour son site Web et ses directives concernant l’inscription pour permettre aux plateformes de sociofinancement et aux fournisseurs de services de paiement de commencer le processus d’inscription auprès de CANAFE et de déclarer les opérations douteuses ou visées au Centre. Ce processus a été interrompu par la révocation du Décret sur les mesures économiques d’urgence.
Les entreprises concernées par la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes sont assujetties aux activités de conformité décrites dans le Cadre de conformité de CANAFE, notamment des examens de la conformité. Le non-respect de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes pourrait entraîner des sanctions civiles ou pénales.
18. Des mesures d’application ont-elles été prises à la suite du Décret, que ce soit pendant ou après les faits?
À titre d’unité du renseignement financier, CANAFE n’est pas responsable de prendre des mesures d’application. Nous fournissons des renseignements aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale, dans le respect des seuils établis en vertu de la Loi. Les questions concernant l’application devraient être posées à la GRC et au SCRS.
19. CANAFE a-t-il la capacité d’inscrire toutes ces entreprises et d’examiner toutes les nouvelles déclarations d’opérations douteuses prévues?
CANAFE a redistribué ses capacités à court terme pour répondre à ces exigences.
Mandat en matière de renseignement
20. Qu’implique exactement le rôle de CANAFE?
En tant qu’organisme de réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes du Canada, CANAFE doit veiller au respect des obligations de milliers d’entreprises visées par la Loi, parmi lesquelles figurent les entités financières, les casinos, les entreprises de services monétaires, le secteur de l’immobilier et plusieurs autres.
Dans le cadre de leurs obligations, les entreprises assujetties à la Loi doivent établir un programme de conformité, vérifier l’identité de leurs clients, conserver des documents et déclarer certains types d’opérations financières à CANAFE, notamment : les télévirements internationaux totalisant 10 000 $ ou plus effectués au cours d’une période de 24 heures; les opérations importantes en espèces totalisant 10 000 $ ou plus au cours d’une période de 24 heures; les opérations importantes en monnaie virtuelle totalisant 10 000 $ ou plus effectuées au cours d’une période de 24 heures; et les opérations douteuses, auxquelles n’est associé aucun seuil monétaire de déclaration.
Les déclarations que CANAFE reçoit des entreprises canadiennes sont analysées et évaluées. Puis, lorsque le Centre a des motifs raisonnables de soupçonner que des renseignements financiers seraient utiles à une enquête ou à une poursuite concernant une infraction de blanchiment d’argent ou de financement des activités terroristes, ou se rapporteraient à des menaces envers la sécurité du Canada, CANAFE transmet une communication de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
L’an dernier, CANAFE a fourni plus de 2 000 communications de renseignements financiers exploitables à l’appui d’enquêtes liées au blanchiment d’argent, au financement d’activités terroristes et à des menaces à la sécurité du Canada. Depuis le début de ses activités en 2001, le Centre a transmis plus de 22 000 communications de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
En 2020-2021, les renseignements financiers de CANAFE ont contribué à 376 enquêtes majeures, qui ont exigé beaucoup de ressources, et à plusieurs centaines d’autres enquêtes individuelles à l’échelle municipale, provinciale et fédérale dans tout le pays.
21. Quelles étaient les activités interdites indiquées dans le Règlement sur les mesures d’urgence?
Les activités interdites établies dans le Règlement sur les mesures d’urgence étaient les suivantes :
- La participation à une assemblée publique dont il est raisonnable de penser qu’elle aurait pour effet de troubler la paix par l’un des moyens suivants :
- en entravant gravement le commerce ou la circulation des personnes et des biens;
- en entravant le fonctionnement d’infrastructures essentielles; ou en favorisant l’usage de la violence grave ou de menaces de violence contre des personnes ou des biens.
- L’entrée au Canada par un étranger avec l’intention de participer à une assemblée publique ou de faciliter une telle assemblée, sauf en cas d’exemption.
- Les déplacements à destination ou à l’intérieur d’une zone où se tient une assemblée publique.
Il était aussi interdit de faire déplacer une personne âgée de moins de 18 ans, à destination ou à moins de 500 m de la zone où se tenait une assemblée publique, sauf en cas d’exemption (p. ex. circulation d’employés ou de mandataires du gouvernement du Canada ou d’une province agissant dans l’exercice de ses fonctions). - L’utilisation d’un bien pour faciliter une assemblée publique.
Il était interdit d’utiliser, de réunir, de rendre disponibles ou de fournir des biens, ou d’inviter une autre personne à le faire, pour participer à toute assemblée publique ou faciliter une telle assemblée ou pour en faire bénéficier une personne participant à une telle assemblée ou la facilitant.
22. Pourquoi les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement faisaient-ils l’objet d’une réglementation en vertu du régime de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes? Est-ce que cela signifie que les sommes consacrées au soutien du convoi sont considérées comme une forme de recyclage des produits de la criminalité ou de financement des activités terroristes?
Les plateformes de sociofinancement et les fournisseurs de services de paiement devaient transmettre des déclarations d’opérations douteuses à CANAFE lorsqu’ils avaient des motifs raisonnables de soupçonner qu’une opération financière, effectuée ou tentée, était liée à la perpétration, ou à une tentative de perpétration, d’une infraction de blanchiment d’argent ou de financement d’activités terroristes.
Lorsque CANAFE, à la lumière de son analyse et de son évaluation, a des motifs raisonnables de soupçonner que des renseignements financiers se rapporteraient à des menaces envers la sécurité du Canada, le Centre transmet une communication de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
23. Quel rôle CANAFE joue-t-il dans le suivi des fonds qui ont été gelés par les banques canadiennes?
CANAFE n’a pas le pouvoir de surveiller ou de suivre les opérations financières en temps réel, de geler ou de saisir des fonds, de demander à une entité de geler ou de saisir des fonds, ou d’annuler ou de retarder des opérations financières.
La Loi sur les mesures d’urgence et le Décret sur les mesures économiques d’urgence n’ont rien changé à cet égard.
Autrement dit, CANAFE est responsable de veiller à ce que les entreprises assujetties à la Loi respectent les exigences, notamment en ce qui a trait à la vérification de l’identité de leurs clients, à la conservation des documents et à la déclaration de certains types d’opérations financières.
L’application générale des obligations législatives et réglementaires représente un moyen important pour dissuader les criminels et les terroristes qui souhaitent mener leurs activités au sein de l’économie légitime du Canada.
L’observation de la législation permet aussi de s’assurer que CANAFE reçoit les renseignements dont il a besoin afin de produire des renseignements financiers exploitables par les services de police et les organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
Les déclarations que CANAFE reçoit des entreprises canadiennes sont analysées et évaluées. Puis, lorsque le Centre a des motifs raisonnables de soupçonner que des renseignements financiers seraient utiles à une enquête ou à une poursuite concernant une infraction de blanchiment d’argent ou de financement des activités terroristes, CANAFE transmet une communication de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
24. Combien de comptes financiers appartenant à des participants et des organisateurs des barrages illégaux ont été gelés par les fournisseurs de services financiers?
La GRC et les fournisseurs de services financiers seraient mieux placés pour répondre à cette question.
CANAFE n’a pas le pouvoir de surveiller ou de suivre les opérations financières en temps réel, de geler ou de saisir des fonds, de demander à une entité de geler ou de saisir des fonds, ou d’annuler ou de retarder des opérations financières.
25. Comment CANAFE devait-il utiliser les nouvelles déclarations reçues?
Les déclarations d’opérations douteuses, en particulier, sont essentielles pour que CANAFE puisse produire des renseignements financiers exploitables par les services de police, les organismes d’application de la loi et les organismes de sécurité nationale du Canada. Ces déclarations sont analysées et évaluées parallèlement aux autres rapports et renseignements que reçoit CANAFE.
Lorsque CANAFE, à la lumière de son analyse et de son évaluation, a des motifs raisonnables de soupçonner que des renseignements financiers seraient utiles à une enquête ou à une poursuite concernant une infraction de blanchiment d’argent ou de financement des activités terroristes, ou se rapporteraient à des menaces envers la sécurité du Canada, le Centre transmet une communication de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
26. Comment protégez-vous les droits en matière de protection des renseignements personnels des personnes qui souhaitent faire des dons à des causes légitimes?
Les exigences de CANAFE relativement à la protection des renseignements personnels en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes n’ont pas changé. La protection des renseignements personnels revêt la plus haute importance pour CANAFE et des principes clairs visant la protection de la vie privée sont énoncés dans la loi qui le régit, y compris des limites strictes quant aux renseignements pouvant être reçus et communiqués, des exigences claires quant à la tenue et à l’élimination des documents et une vérification biennale des pratiques de CANAFE en matière de protection des renseignements réalisée par le Commissariat à la protection de la vie privée. Ces principes sont renforcés par les politiques opérationnelles et les mesures de sécurité du Centre.
27. Avez-vous reçu des déclarations sur des opérations financières liées aux barrages illégaux ou toute autre déclaration?
À titre d’unité du renseignement financier, et en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, CANAFE ne peut parler des déclarations transmises par des entreprises.
28. Avez-vous observé une augmentation des déclarations d’opérations douteuses ou des déclarations sur d’autres opérations financières liées aux barrages illégaux?
À titre d’unité du renseignement financier, et en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, CANAFE ne peut parler des déclarations transmises par des entreprises.
29. CANAFE a-t-il communiqué des renseignements financiers aux services de police, aux organismes d’application de la loi et aux organismes de sécurité nationale du Canada relativement aux barrages illégaux?
À titre d’unité du renseignement financier, et en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, CANAFE ne peut parler des renseignements financiers qu’il a communiqués, ou non, aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
30. CANAFE a-t-il observé un financement important provenant de sources étrangères à l’appui des barrages illégaux?
CANAFE n’a pas le pouvoir de surveiller ou de suivre les opérations financières en temps réel, de geler ou de saisir des fonds, de demander à une entité de geler ou de saisir des fonds, ou d’annuler ou de retarder des opérations financières. La Loi sur les mesures d’urgence et le Décret sur les mesures économiques d’urgence n’ont rien changé à cet égard.
31. Des plateformes de cryptomonnaies ont-elles été utilisées pour financer les barrages illégaux?
En décembre 2020, à la suite de l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions obligeant les entreprises qui se livrent au commerce de monnaie virtuelle à s’inscrire en tant qu’entreprises de services monétaires et de déclarer toute opération douteuse à CANAFE, le Centre a rédigé et publié la page Web suivante : Indicateurs de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme – Opérations en monnaie virtuelle.
En outre, depuis juin 2021, toutes les entreprises assujetties à la Loi qui reçoivent des sommes en monnaie virtuelle, y compris les entités financières, doivent déclarer à CANAFE toutes les opérations importantes en monnaie virtuelle qui totalisent 10 000 $ ou plus au cours d’une période de 24 heures.
32. Qu’allez-vous faire des renseignements reçus dans le cadre du Décret sur les mesures économiques d’urgence?
Toute information que CANAFE a reçue légalement dans le cadre du Décret sur les mesures économiques d’urgence sera assujettie à toutes les garanties et les mesures de protection qui s’appliquent aux renseignements que le Centre reçoit en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
Je souligne qu’en général, toutes les déclarations que CANAFE reçoit des entreprises sont analysées et évaluées. C’est uniquement lorsque le Centre a des motifs raisonnables de soupçonner que des renseignements financiers seraient utiles à une enquête ou à une poursuite concernant une infraction de blanchiment d’argent ou de financement des activités terroristes, ou se rapporteraient à des menaces envers la sécurité du Canada, que CANAFE transmet une communication de renseignements financiers aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
Les exigences de CANAFE relativement à la protection des renseignements personnels en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes n’ont pas changé en raison du Décret. La protection des renseignements personnels revêt la plus haute importance pour CANAFE et des principes clairs visant la protection de la vie privée sont énoncés dans la loi qui le régit, y compris des limites strictes quant aux renseignements pouvant être reçus et communiqués, des exigences claires quant à la tenue et à l’élimination des documents et une vérification biennale des pratiques de CANAFE en matière de protection des renseignements réalisée par le Commissariat à la protection de la vie privée. Ces principes sont renforcés par les politiques opérationnelles et les mesures de sécurité du Centre.
34. Le Décret sur les mesures économiques d’urgence a-t-il été utile dans le cadre de vos activités de renseignement?
À titre d’unité du renseignement financier et en vertu de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, CANAFE ne peut parler des déclarations transmises par des entreprises ou des renseignements financiers qu’il a communiqués, ou non, aux services de police et aux organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada.
Ce que je peux dire, c’est que le Décret sur les mesures économiques d’urgence a été utile pour nos activités liées aux renseignements financiers.
Texte du Décret sur les mesures économiques d’urgence
SOR-2022-22.pdf (justice.gc.ca)
Résumé du témoignage de CANAFE – 3 mai
[CAVIARDÉ]Résumé des précédentes réunions
[CAVIARDÉ]Témoignages des réunions du DEDC
Témoignages numéro 009 – 7 juin 2022 – Témoignages - DEDC (44-1) - no 9 - Parlement du Canada
Témoignages numéro 007 –10 mai 2022 – Témoignages - DEDC (44-1) - no 7 - Parlement du Canada
Témoignages numéro 006 – 3 mai 2022 – Témoignages - DEDC (44-1) - no 6 - Parlement du Canada
Témoignages numéro 005 –26 avril 2022 – Témoignages - DEDC (44-1) - no 5 - Parlement du Canada
Témoignages numéro 003 – 29 mars 2022 – Témoignages - DEDC (44-1) - no 3 - Parlement du Canada
Liens vers les vidéos des précédentes réunions du DEDC
26 avril, ministre de la Sécurité publique - ParlVu
3 mai, ministère des Finances et CANAFE - ParlVu
10 mai, GRC et SCRS - ParlVu
7 juin, SM de la Justice et de la Sécurité publique - ParlVu
Liste des membres du DEDC
Coprésidence
L’hon. Gwen Boniface (Sénat)
Rhéal Éloi Fortin – Bloc Québécois
Matthew Green – NDP
Vice-présidence
L’hon. Claude Carignan (Sénat)
Arif Virani – Libéral
Glen Motz – Conservateur
Membres
L’hon. Peter Harder (Sénat)
L’hon. Vernon Darryl White (Sénat)
Rachel Bendayan – Libéral
Larry Brock – Conservateur
Yasir Naqvi – Libéral
Définitions
- à jour
S'agissant d'un document ou d'une source de renseignements utilisé pour vérifier l'identité, qui est actualisé, et, dans le cas d'un document d'identité avec photo délivré par un gouvernement, qui n'est pas expiré au moment de la vérification de l'identité. (current)
- accord de relation commerciale
Entente conclue entre une entreprise de services monétaires (ESM) et une autre organisation en vertu de laquelle l'ESM doit fournir à l'organisation l'un des services d'ESM suivants de façon continue :
- des transferts de fonds;
- des opérations de change;
- des émissions ou rachats de mandats-poste, de chèques de voyage ou d'autres titres semblables;
- le commerce de monnaie virtuelle.
- action d’achèvement
S’agissant d’une opération pouvant faire l’objet d’une déclaration, les informations relatives aux instructions fournies par la personne ou l’entité qui demande à l’entité déclarante d’effectuer une opération. Par exemple, une personne se présente à une banque et demande d’acheter une traite bancaire. L’action d’achèvement correspond aux informations détaillées sur la manière dont l’entité déclarante a exécuté les instructions de la personne ou de l’entité qui ont mené à l’achèvement de l’opération. Cela inclut l’utilisation des fonds ou de la monnaie virtuelle initialement apportés à l’entité déclarante (voir « répartition de fonds »). Une opération peut comporter une ou plusieurs actions d’achèvement en fonction des instructions fournies par la personne ou l’entité. (completing action)
- action d’amorce
S’agissant d’une opération pouvant faire l’objet d’une déclaration, les informations relatives aux instructions fournies par la personne ou l’entité qui demande à l’entité déclarante d’amorcer une opération. Par exemple, une personne se présente à une banque et demande d’acheter une traite bancaire. L’action d’amorce correspond aux instructions relatives à l’achat, y compris les fonds ou la monnaie virtuelle que le demandeur (la personne ou l’entité) a apportés à l’entité déclarante. Une opération doit avoir au moins une action d’amorce. (starting action)
- activité terroriste
S'entend au sens du paragraphe 83.01(1) du Code criminel. (terrorist activity)
Référence:
La Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (la Loi), L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- administrateur hypothécaire
Personne ou entité, autre qu’une entité financière, qui se livre à la gestion administrative de contrats de prêts hypothécaires sur immeubles ou biens réels pour le compte d’un prêteur. (mortgage administrator)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- agent de conformité
Personne à qui vous confiez la responsabilité de mettre en œuvre votre programme de conformité et à qui ont été délégués les pouvoirs nécessaires. (compliance officer)
- agent général de gestion (AGG)
Tout représentant d'assurance-vie qui agit à titre de facilitateur entre d'autres représentants d'assurance-vie et sociétés d'assurance-vie. Les AGG offrent généralement des services qui aident à passer des marchés avec des représentants d'assurance et au versement de commissions, ils facilitent le flux d'information entre l'assureur et le représentant, offrent une formation aux représentants d'assurance et assurent une surveillance de la conformité de ceux-ci. (Managing general agents)
- amorcer
S'entend, à l'égard d'un télévirement, du fait de transmettre pour la première fois les instructions pour le transfert des fonds. (initiation)
Référence:
Le Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (le Règlement), DORS/2002-184, par. 1(2).- aussitôt que possible
Une période de temps qui s'insère entre immédiatement et le plus rapidement possible à l'intérieur de laquelle une déclaration d'opérations douteuses (DOD) doit être transmise à CANAFE. Remplir et transmettre la déclaration doit avoir la priorité sur les autres tâches. Dans ce contexte, la déclaration doit être remplie rapidement, en tenant compte des faits et des circonstances de la situation. Bien qu'un certain délai soit permis, il doit y avoir une explication raisonnable. (as soon as practicable)
- authentique
Aux fins de la vérification de l'identité, qui est conforme à un document ou à un relevé original, crédible et fiable et qui en comporte les caractéristiques. (authentic)
- autorité compétente
Aux fins de la vérification du casier judiciaire présentée avec une demande d'inscription, toute personne ou organisation à qui l'on a délégué légalement l'autorité, la capacité ou le pouvoir de délivrer des attestations de vérification du casier judiciaire ou qui en est investie. (competent authority)
- banque fictive
S'entend de l'institution financière étrangère qui, à la fois :
- (a) ne tient pas d'établissement commercial :
- (i) d'une part, ayant dans un pays où elle est autorisée à exercer des activités bancaires une adresse fixe à laquelle elle a à son emploi au moins un employé à temps plein et tient des relevés d'opérations se rapportant à ses activités bancaires,
- (ii) d'autre part, faisant l'objet d'inspections par l'organisme de réglementation qui a accordé le permis d'exercer des activités bancaires;
- (b) n'est pas sous le contrôle d'une institution de dépôts, d'une caisse de crédit ou d'une institution financière étrangère ayant un tel établissement commercial au Canada ou dans un pays étranger ou sous contrôle commun avec une telle entité.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(1).- (a) ne tient pas d'établissement commercial :
- bénéficiaire
Personne ou entité qui tirera avantage de l'opération ou qui sera le destinataire des fonds. (beneficiary)
- bénéficiaire effectif
Personne qui est un fiduciaire ou un bénéficiaire ou constituant connu d'une fiducie, ou qui détient ou contrôle, directement ou indirectement, au moins 25 % d'une personne morale ou d'une entité autre qu'une personne morale ou une fiducie, par exemple une société de personnes. Le bénéficiaire effectif ultime ne peut pas être une autre entité, y compris une personne morale. Il doit s'agir des véritables personnes qui détiennent ou contrôlent l'entité. (beneficial owner)
- bijou
Objet fait d'or, d'argent, de palladium, de platine, de perles ou de pierres précieuses et destiné à être porté comme parure personnelle. (jewellery)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- cabinet d'expertise comptable
Entité qui exploite une entreprise qui fournit des services d'expertise comptable au public et qui compte au moins un comptable parmi ses associés, ses employés ou ses gestionnaires. (accounting firm)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- cadre dirigeant
S'entend, à l'égard d'une entité :
- (a) de l'administrateur de cette entité qui en est l'employé à temps plein;
- (b) du premier dirigeant, du directeur de l'exploitation, du président, du secrétaire, du trésorier, du contrôleur, du directeur financier, du comptable en chef, du vérificateur en chef ou de l'actuaire en chef, ou de la personne exerçant l'une ou l'autre de ces fonctions;
- (c) soit un autre dirigeant relevant directement du conseil d'administration, du premier dirigeant ou du directeur de l'exploitation de l'entité.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- casino
Gouvernement, organisme, conseil ou exploitant visé à l'un ou l'autre des alinéas 5k) à k.3) de la Loi. (Casino)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par 1(2) et le Règlement sur la déclaration des opérations douteuses — recyclage des produits de la criminalité et financement des activités terroristes (le Règlement sur la DOD), DORS/2001-317, par. 1(2).- centrale de caisses de crédit
Coopérative de crédit centrale, au sens de l'article 2 de la Loi sur les associations coopératives de crédit, ou centrale de caisses de crédit ou fédération de caisses de crédit ou de caisses populaires régie par une loi provinciale autre qu'une loi édictée par la législature du Québec. (credit union central)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- client
Toute personne ou entité qui se livre à une opération financière avec une autre personne ou entité. (client)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- comptable
Comptable agréé, comptable général licencié, comptable en management accrédité ou, le cas échéant, comptable professionnel agréé. (accountant)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- compte de produit de paiement prépayé
S'entend du compte — à l'exception de celui auquel seul un organisme public ou, s'il le fait à des fins d'aide humanitaire, un organisme de bienfaisance enregistré, au sens du paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu, peut verser des fonds ou de la monnaie virtuelle —, lié à un produit de paiement prépayé, qui permet :
- (a) de verser au compte des fonds ou de la monnaie virtuelle totalisant 1 000 $ ou plus au cours d'une période de vingt-quatre heures;
- (b) de maintenir un solde de 1 000 $ ou plus en fonds ou en monnaie virtuelle.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- constituant
Personne ou entité qui établit une fiducie constatée par un écrit de déclaration de fiducie. Le constituant s'assure de confier à un fiduciaire la responsabilité juridique de la fiducie et voit à ce que ce dernier obtienne un acte de fiducie qui explique la façon dont la fiducie sera utilisée au profit des bénéficiaires. Un constituant s'entend de toute personne ou entité qui contribue financièrement à la fiducie, que ce soit directement ou indirectement. (settlor)
- contexte
Texte comportant des précisions sur un ensemble de circonstances ou des explications sur une situation ou une opération financière à des fins de compréhension et d'évaluation. (context)
- contournement des sanctions
Une infraction de contournement des sanctions est une infraction qui découle d’un geste qui contrevient à une restriction ou à une interdiction établie par un décret ou un règlement pris en vertu de la Loi sur les Nations Unies, de la Loi sur les mesures économiques spéciales ou de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (loi de Sergueï Magnitski).
- coopérative de services financiers
Coopérative de services financiers régie par la Loi sur les coopératives de services financiers, L.R.Q., ch. C-67.3 ou la Loi sur le Mouvement Desjardins, L.Q. 2000, ch. 77, autre qu'une caisse populaire. (financial services cooperative)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- courtier en valeurs mobilières
Personne ou entité visée à l'alinéa 5g) de la Loi. (securities dealer)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- courtier hypothécaire
Personne ou entité autorisée, au titre de la législation provinciale, à agir en qualité d’intermédiaire entre un prêteur et un emprunteur à l’égard de prêts garantis par hypothèques sur immeubles ou biens réels. (mortgage broker)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- courtier ou agent immobilier
Personne ou entité autorisée, au titre de la législation provinciale, à agir en qualité de mandataire pour des acheteurs ou des vendeurs à l'égard de l'achat ou de la vente d'immeubles ou biens réels. (real estate broker or sales representative)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- demande de précisions
Méthode utilisée par CANAFE pour communiquer avec une entreprise de services monétaires (ESM) ou une entreprise de services monétaires étrangère (ESME) lorsqu'il a besoin d'autres renseignements relatifs au formulaire d'inscription. En règle générale, la demande est envoyée par courriel. (clarification request)
- destinataire
S'agissant d'un télévirement, la personne ou entité qui reçoit les instructions et qui effectuera la remise au bénéficiaire. (final receipt)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- devise
Monnaie fiduciaire émise par un pays étranger. (foreign currency)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- dirigeant d'une organisation internationale
Personne qui, à un moment donné, occupe — ou a occupé au cours d'une période antérieure prévue par règlement — le poste ou la charge de dirigeant:
- a) d'une organisation internationale créée par les gouvernements de divers États;
- b) d'une institution d'une organisation visée à l'alinéa a);
- c) d'une organisation sportive internationale.
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 9.3(3).- diriger des services
Une entreprise dirige des services vers des personnes ou des entités au Canada si au moins une des conditions suivantes s'applique :
- le marketing ou la publicité de l'entreprise cible des personnes ou à des entités situées au Canada;
- l'entreprise exploite un nom de domaine « .ca »;
- l'entreprise est inscrite dans un registre des entreprises canadiennes.
D'autres critères peuvent être pris en compte, par exemple si l'entreprise décrit ses services offerts au Canada ou si elle cherche activement à obtenir de la rétroaction de personnes ou d'entités au Canada. (directing services )
- dossier de renseignements
Dossier où sont consignés les nom et adresse d'une personne ou entité ainsi que les renseignements suivants :
- (a) s'il s'agit d'une personne, sa date de naissance et la nature de son entreprise principale ou sa profession;
- (b) s'il s'agit d'une entité, la nature de son entreprise principale.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- entité
Personne morale, fiducie, société de personnes ou fonds, ou organisation ou association non dotée de la personnalité morale. (entity)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- entité du même groupe
Sont du même groupe les entités dont l'une est entièrement propriétaire de l'autre, celles qui sont entièrement la propriété de la même entité ou celles dont les états financiers sont consolidés. (affiliate)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 4.- entité financière
S'entends :
- (a) de l'entité visée à l'un ou l'autre des alinéas 5a), b) et d) à f) de la Loi;
- (b) de la coopérative de services financiers;
- (c) de la société d'assurance-vie, ou de l'entité qui est un représentant d'assurance-vie, à l'égard des prêts ou des produits de paiement prépayés qu'elle offre au public et des comptes qu'elle tient à l'égard de ces prêts ou de ces produits de paiement prépayés, à l'exclusion :
- (i) des prêts consentis par l'assureur au titulaire d'une police, si la personne assurée a une maladie en phase terminale qui réduit considérablement son espérance de vie et que le prêt est garanti par la valeur d'une police d'assurance,
- (ii) des prêts consentis par l'assureur au titulaire d'une police dans le seul but de financer la police d'assurance-vie,
- (iii) des avances consenties par l'assureur au titulaire d'une police auxquelles ce dernier a droit;
- (d) de la centrale de caisses de crédit, lorsqu'elle offre des services financiers à une entité qui n'est pas l'un de ses membres, ou à une personne;
- (e) du ministère ou de l'entité qui est un mandataire de Sa Majesté du chef du Canada ou d'une province, lorsqu'il exerce une activité visée à l'article 76.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- entreprise d'acquisition de cartes de crédit
Entité financière qui a conclu une entente avec un marchand afin de fournir les services suivants :
- permettre au marchand d'accepter les paiements par carte de crédit des titulaires pour des biens et services, et de recevoir les paiements pour les achats par carte de crédit;
- assurer les services de traitement et de règlement des paiements et fournir l'équipement nécessaire aux points de vente (par exemple les terminaux d'ordinateur);
- fournir au marchand d'autres services connexes.
- entreprise de services monétaires
Les personnes et entités qui ont un établissement au Canada et qui se livrent à la fourniture de l'un des services suivants :
- (i) les opérations de change,
- (ii) la remise de fonds ou la transmission de fonds par tout moyen ou par l'intermédiaire d'une personne, d'une entité ou d'un réseau de télévirement,
- (iii) l'émission ou le rachat de mandats-poste, de chèques de voyage ou d'autres titres négociables semblables, à l'exclusion des chèques libellés au nom d'une personne ou d'une entité,
- (iv) le commerce de monnaie virtuelle,
- (v) tout service prévu par règlement.
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 5(h), le Règlement sur l'inscription — recyclage des produits de la criminalité et financement des activités terroristes (le Règlement sur l'inscription), DORS/2007-121, art. 1 et Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- entreprise de services monétaires étrangère
Les personnes et entités qui n'ont pas d'établissement au Canada et qui se livrent à la fourniture, à l'intention de personnes ou entités se trouvant au Canada, de l'un des services ci-après et qui les fournissent à leurs clients se trouvant au Canada :
- (i) les opérations de change,
- (ii) la remise de fonds ou la transmission de fonds par tout moyen ou par l'intermédiaire d'une personne, d'une entité ou d'un réseau de télévirement,
- (iii) l'émission ou le rachat de mandats-poste, de chèques de voyage ou d'autres titres négociables semblables, à l'exclusion des chèques libellés au nom d'une personne ou d'une entité,
- (iv) le commerce de monnaie virtuelle,
- (v) tout service prévu par règlement.
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 5(h.1), le Règlement sur l'inscription, DORS/2007-121 art. 1 et Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- espèces
Les pièces de monnaie visées à l'article 7 de la Loi sur la monnaie, les billets émis par la Banque du Canada en vertu de la Loi sur la Banque du Canada qui sont destinés à la circulation au Canada ou les pièces ou billets de banque de pays autres que le Canada. (cash)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2) et le Règlement sur l'inscription, DORS/2007-121, par. 1(2).- État étranger
Sauf pour l'application de la partie 2 de la Loi, pays autre que le Canada; est assimilé à un État étranger toute subdivision politique ou tout territoire de celui-ci. (foreign state)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- étranger politiquement vulnérable
Personne qui occupe ou a occupé l'une des charges ci-après au sein d'un État étranger ou pour son compte :
- (a) chef d'État ou chef de gouvernement;
- (b) membre du conseil exécutif de gouvernement ou membre d'une assemblée législative;
- (c) sous-ministre ou titulaire d'une charge de rang équivalent;
- (d) ambassadeur, ou attaché ou conseiller d'un ambassadeur;
- (e) officier ayant le rang de général ou un rang supérieur;
- (f) dirigeant d'une société d'État ou d'une banque d'État;
- (g) chef d'un organisme gouvernemental;
- (h) juge de la cour suprême, de la cour constitutionnelle ou d'une autre cour de dernier ressort;
- (i) chef ou président d'un parti politique représenté au sein d'une assemblée législative;
- (j) titulaire d'un poste ou d'une charge visés par règlement.
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 9.3(3).- évaluation des risques
L'examen des risques potentiels de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme (BA/FT) auxquels est exposé une entreprise et leur documentation afin d'aider l'entreprise à établir des politiques, des procédures et des contrôles pour détecter et atténuer ces risques et leur incidence. (risk assessment)
- examen bisannuel de l'efficacité
Examen effectué au moins tous les deux ans par un vérificateur interne ou externe visant à évaluer l'efficacité de vos politiques et procédures, de votre évaluation des risques et de votre programme de formation. (two year effectiveness review)
- faits
Événement, action, circonstance connue ou élément qui existe ou qui a existé, ou qui est survenu à un moment donné. La présente définition exclut les opinions. Par exemple, les faits concernant une ou plusieurs opérations financières peuvent comprendre la date, l'heure, l'emplacement, ou le montant de l'opération, le type d'opération, les détails d'un compte, ainsi que le secteur d'activité ou l'historique des données financières du client. (facts)
- fiable
S'agissant de renseignements utilisés pour vérifier l'identité, s'entend d'une source bien connue, de bonne réputation et que vous considérez digne de confiance pour vérifier l'identité d'un client. (reliable)
- fiche d'opération de change en devise
Document constatant une opération de change à l'égard d'une devise, y compris son inscription dans un registre des opérations, et où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date de l'opération;
- (b) dans le cas d'une opération de 3 000 $ ou plus, les nom et adresse de la personne ou entité qui demande l'opération de change, la nature de son entreprise principale ou sa profession et, dans le cas d'une personne, sa date de naissance;
- (c) les type et montant de chaque monnaie fiduciaire en cause dans le paiement fait et reçu par la personne ou entité qui a demandé l'opération de change;
- (d) la manière dont le paiement est effectué et reçu;
- (e) les taux de change utilisés et leur source;
- (f) le numéro de chaque compte touché par l'opération, le type de compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (g) les numéros de référence, liés à l'opération, qui tiennent lieu de numéro de compte.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- fiche d'opération de change en monnaie virtuelle
Document constatant une opération de change à l'égard d'une monnaie virtuelle, y compris son inscription dans un registre des opérations, et où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date de l'opération;
- (b) dans le cas d'une opération de 1 000 $ ou plus, les nom et adresse de la personne ou entité qui demande l'opération de change, la nature de son entreprise principale ou sa profession et, dans le cas d'une personne, sa date de naissance;
- (c) les types de fonds et de monnaies virtuelles en cause dans le paiement fait et reçu par la personne ou entité qui a demandé l'opération de change;
- (d) la manière dont le paiement est effectué et reçu;
- (e) les taux de change utilisés et leur source;
- (f) le numéro de chaque compte touché par l'opération, le type de compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (g) les numéros de référence, liés à l'opération, qui tiennent lieu de numéro de compte;
- (h) les identifiants de l'opération, y compris l'adresse d'envoi et l'adresse de réception.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- fiche-signature
S'entend, à l'égard d'un compte, du document signé par une personne habilitée à donner des instructions à l'égard du compte ou des données électroniques constituant la signature d'une telle personne. (signature card)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- fiduciaire
Personne ou entité autorisée à détenir ou à administrer les biens d'une fiducie. (trustee)
- fiducie entre vifs
Fiducie personnelle, autre qu'une fiducie constituée par testament. (inter vivos trust)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- fiducie institutionnelle
Aux fins de l'article 15 du Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (le Règlement), s'entend de la fiducie constituée par une personne morale ou une autre entité à des fins commerciales données, y compris le régime de retraite constitué en fiducie, la fiducie principale regroupant l'actif de plusieurs régimes de retraite, la fiducie de régime de retraite complémentaire, la fiducie de fonds commun de placement, la fiducie de fonds mis en commun, le régime enregistré d'épargne-retraite constitué en fiducie, la fiducie de fonds enregistré de revenu de retraite, la fiducie de régime enregistré d'épargne-études, le régime enregistré d'épargne-retraite collectif constitué en fiducie, la fiducie de régime de participation différée aux bénéfices, la fiducie de régime de participation des employés aux bénéfices, la fiducie de convention de retraite, la fiducie de régime d'épargne des employés, la fiducie de santé et de bien-être, la fiducie de régime de prestations de chômage, la fiducie d'actif de compagnies d'assurance étrangères, la fiducie d'actif de compagnies de réassurance étrangères, la fiducie de réassurances, la fiducie de placements immobiliers, la fiducie environnementale ainsi que la fiducie relative à des fonds de dotation, de fondations et d'organismes de bienfaisance enregistrés. (institutional trust)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 15(2).- fiducie
Droit de propriété détenu par une personne ou une entité (le fiduciaire) pour le compte d'une autre personne ou entité (le bénéficiaire). (trust)
- fonds
S'entend :
- (a) d'espèces et d'autres monnaies fiduciaires et de valeurs mobilières, de titres négociables ou d'autres instruments financiers, qui font foi du titre, d'un intérêt ou d'un droit à l'égard de ceux-ci;
- (b) de la clé privé d'un système de chiffrement permettant à une personne ou entité d'avoir accès à une monnaie fiduciaire autre que des espèces.
Il est entendu que la présente définition exclut la monnaie virtuelle.> (funds)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2) et le Règlement sur l'inscription, DORS/2007-121, s. 1(2).- fonds enregistré de revenu de retraite
La définition étant la même qu'au paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. (registered retirement income fund)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- Groupe d'action financière
S'entend du Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux créé en 1989. (Financial Action Task Force)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- immédiatement
Aux fins de la soumission d'une déclaration de biens appartenant à un groupe terroriste (DBGT), s'entend de la période de temps à l'intérieur de laquelle une DBGT doit être transmise, laquelle doit se faire sans tarder. (immediately)
- indicateurs de blanchiment d'argent et de financement des activités terroristes (indicateurs de BA/FAT)
Signes d'alerte éventuels qui peuvent susciter des soupçons ou indiquer que quelque chose ne tourne pas rond, sans explication raisonnable. (Money laundering and terrorist financing indicators [ML/TF indicators])
- infraction de financement des activités terroristes
Toute infraction visée aux articles 83.02 à 83.04 du Code criminel ou une infraction visée à l'article 83.12 de cette loi découlant d'une contravention à l'article 83.08 de la même loi.
S'entend de la collecte ou du don de biens (par exemple de l'argent) tout en sachant qu'ils sont destinés à la perpétration d'activités terroristes. Cela comprend l'utilisation et la possession d'un bien quelconque pour faciliter la réalisation d'activités terroristes. Les fonds obtenus pour financer le terrorisme peuvent provenir de sources légitimes, par exemple de dons personnels, de profits d'une entreprise ou de dons reçus par un organisme de bienfaisance. En revanche, l'argent peut aussi provenir de sources criminelles, par exemple le trafic de drogues, la contrebande d'armes et d'autres marchandises, la fraude, les enlèvements et l'extorsion. (terrorist activity financing offence)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- infraction de recyclage des produits de la criminalité
L'infraction visée au paragraphe 462.31(1) du Code criminel. Selon la définition des Nations Unies, le blanchiment d'argent correspond à tout acte ou toute tentative de perpétrer un acte dans le but de dissimuler l'origine de l'argent ou des biens dérivés d'une activité criminelle. Le blanchiment d'argent désigne essentiellement le processus par lequel de l'« argent sale » résultant d'une activité criminelle est transformé en « argent propre » dont l'origine criminelle est difficile à retracer. (money laundering offence)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- jour ouvrable
Aux fins d'une déclaration de télévirement ou d'une déclaration d'opération importante en espèces, s'entend d'une journée de la semaine comprise entre le lundi et le vendredi, inclusivement. La présente définition exclut les samedis, les dimanches et les jours fériés. (working days)
- la Loi
La Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. (Act)
Référence:
Le Règlement sur les pénalités administratives — recyclage des produits de la criminalité et financement des activités terroristes (le Règlement sur les PAP), DORS/2007-292, art. 1, le Règlement sur l'inscription, DORS/2007-121, art. 1, Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2), et le Règlement sur la DOD, DORS/2001-317, par. 1(2).- mandataire
Personne qui agit, en vertu d'un mandat ou d'un accord, pour une autre personne ou entité. (mandatary)
- mandataire d'une entreprise de services monétaires
Personne ou entité autorisée à fournir des services pour le compte d'une entreprise de services monétaires (ESM). La présente définition exclut les succursales d'ESM. (money services business agent)
- marketing ou publicité
La personne ou l'entité utilise du matériel promotionnel comme des annonces, des images graphiques pour des sites Web ou des panneaux d'affichage, etc., dans le but de promouvoir des services d'entreprises de services monétaires (ESM) et de faire affaire avec des personnes ou des entités au Canada. (marketing or advertising)
- membre de la famille
Pour l'application du paragraphe 9.3(1) de la Loi, est un membre de la famille de l'étranger politiquement vulnérable, du national politiquement vulnérable ou du dirigeant d'une organisation internationale :
- (a) son époux ou conjoint de fait;
- (b) son enfant;
- (c) sa mère ou son père;
- (d) la mère ou le père de son époux ou conjoint de fait;
- (e) l'enfant de sa mère ou de son père.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 2(1).- menaces envers la sécurité du Canada
S'entend au sens de l'article 2 de la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité. (threats to the security of Canada)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- mesures raisonnables
Mesures que vous devez prendre pour recueillir certains renseignements, même si elles ne permettront pas nécessairement d'obtenir les renseignements voulus. Par exemple, effectuer au moins une des activités suivantes :
- demander au client
- effectuer une recherche dans des sources ouvertes;
- consulter les renseignements des bases de données commerciales.
- métal précieux
Or, argent, palladium ou platine sous forme de pièces de monnaies, barres, lingots ou granules ou sous toute autre forme semblable. (precious metal)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- ministre
Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile pour l'application des articles 24.1 à 39, et le ministre des Finances pour l'application des autres dispositions de la présente loi. (Minister)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- monnaie fiduciaire
Monnaie qui est émise par un pays et qui y a cours légal. (fiat currency)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2) et le Règlement sur la DOD, DORS/2001-317, par. 1(2).- monnaie virtuelle
S'entend :
- (a) de la représentation numérique de valeur pouvant être utilisée comme mode de paiement ou à titre de placement, qui n'est pas une monnaie fiduciaire et qui peut être facilement échangée contre des fonds ou contre une autre monnaie virtuelle qui peut être facilement échangée contre des fonds;
- (b) de la clé privée d'un système de chiffrement permettant à une personne ou entité d'avoir accès à une telle représentation numérique de valeur.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2) et le Règlement sur la DOD, DORS/2001-317, par. 1(2).- national politiquement vulnérable
Personne qui, à un moment donné, occupe — ou a occupé au cours d'une période qui est antérieure prévue par règlement — l'une des charges prévues aux alinéas a) et c) à j) au sein de l'administration fédérale ou provinciale ou pour le compte d'elles ou l'une des charges prévues aux alinéas b) et k) :
- (a) gouverneur général, lieutenant gouverneur ou chef de gouvernement;
- (b) membre du Sénat ou de la Chambre des communes ou membre d'une assemblée législative d’une province;
- (c) sous-ministre ou titulaire d'une charge de rang équivalent;
- (d) ambassadeur, ou attaché ou conseiller d'un ambassadeur;
- (e) officier ayant le rang de général ou un rang supérieur;
- (f) dirigeant d'une société appartenant directement à cent pour cent à Sa Majesté du chef du Canada ou d'une province;
- (g) chef d'un organisme gouvernemental;
- (h) juge d'une cour d'appel provinciale, de la Cour d'appel fédérale ou de la Cour suprême du Canada;
- (i) chef ou président d'un parti politique représenté au sein de l'assemblée législative;
- (j) titulaire d'un poste ou d'une charge visés par règlement;
- (k) maire, préfet ou tout autre responsable des autorités municipales ou locales.
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 9.3(3).- nature de l'entreprise principale
Type d'entité ou domaine d'activité d'une entité. S'applique également à un particulier dans le cas d'une entreprise à propriétaire unique. (nature of principal business)
- négociant en métaux précieux et pierres précieuses
Personne ou entité qui, dans le cadre de ses activités commerciales, se livre à l'achat ou à la vente de métaux précieux, de pierres précieuses ou de bijoux, y compris tout ministère ou tout mandataire de Sa Majesté du chef du Canada ou d'une province lorsque l'activité de vente de métaux précieux visée au paragraphe 65(1) qu'il exerce s'adresse au public. (dealer in precious metals and stones)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- notaire public de la Colombie-Britannique
Une personne qui est un membre de la société de notaires de la Colombie-Britannique. (British Columbia notary public)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- nouveaux développements
Changements apportés à la structure ou aux opérations d'une entreprise lorsque de nouveaux services, emplacements ou de nouvelles activités sont mis en place. Par exemple, les changements de modèle d'entreprise ou la restructuration d'une entreprise. (new developments)
- nouvelles technologies
L'adoption d'une technologie qui est nouvelle pour une entreprise. Par exemple, lorsqu'une entreprise adopte de nouveaux systèmes ou logiciels tels que des systèmes de surveillance des opérations ou des outils pour l'intégration et la vérification de l'identité des clients. (new technologies)
- opération de change en devise
Échange, à la demande d'une autre personne ou entité, d'une monnaie fiduciaire contre une autre. (foreign currency exchange transaction)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- opération de change en monnaie virtuelle
Échange, à la demande d'une autre personne ou entité, d'une monnaie virtuelle contre des fonds, de fonds contre une monnaie virtuelle ou d'une monnaie virtuelle contre une autre. (virtual currency exchange transaction)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- opération effectuée
Opération réalisée par une personne ou une entité, qui est effectuée et donne lieu à un mouvement de fonds, de monnaie virtuelle ou à l'achat ou à la vente d'un bien. (completed transaction)
- opération tentée
Opération amorcée par une personne ou une entité, mais qui n'est pas effectuée. Par exemple, un client ou un client potentiel décide de ne pas effectuer un dépôt en espèces de 10 000 $ parce qu'il ne veut pas fournir ses pièces d'identité. (attempted transaction)
- ordonnance de communication
Ordonnance judiciaire qui oblige une personne ou une entité à transmettre des documents à des agents de la paix ou à des fonctionnaires publics. (production order)
- organisme public
S'entend de
- (a) d'un ministère ou d'un mandataire de Sa Majesté du chef du Canada ou d'une province;
- (b) d'une administration métropolitaine, d'une ville, d'un village, d'un canton, d'un district, d'un comté ou d'une municipalité rurale constitué en personne morale ou d'un autre organisme municipal au Canada ainsi constitué, ou d'un mandataire de ceux-ci au Canada;
- (c) d'une institution qui exploite un hôpital public et qui est désignée comme administration hospitalière par le ministre du Revenu national aux termes de la Loi sur la taxe d'accise, ou de tout mandataire de celle-ci.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- origine des fonds ou de la monnaie virtuelle (MV)
La provenance des fonds ou de la MV en cause ayant servi à effectuer une opération ou une tentative d'opération particulière. Il s'agit de la manière dont les fonds ont été acquis, et non pas d'où les fonds ont été transférés. Par exemple, l'origine des fonds pourrait être des activités ou des événements comme le revenu d'emploi, les cadeaux, la vente d'un bien important, des activités criminelles, etc. (source of funds or of virtual currency (VC))
- origine de la richesse
La provenance de l'ensemble des avoirs d'une personne qui peut être raisonnablement expliquée, plutôt que ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Par exemple, l'origine de la richesse d'une personne peut être une accumulation d'activités et d'événements tels que des entreprises commerciales, des biens patrimoniaux, des revenus d'emploi antérieurs et actuels, des investissements, des biens immobiliers, des héritages, des gains de loterie, etc. (source of wealth)
- pays de résidence
Le pays où une personne a habité pendant une période consécutive de 12 mois ou plus. La personne doit avoir une demeure dans le pays concerné. Il est entendu qu'une personne a seulement un pays de résidence, peu importe le nombre de demeures qu'elle a dans le pays concerné ou dans un autre pays. (country of residence)
- pénalité administrative pécuniaire (PAP)
Sanction civile pouvant être imposée par CANAFE à une entité déclarante qui ne respecte pas ses obligations en vertu de la Loi et des règlements connexes. (administrative monetary penalities [AMPs])
- personne autorisée
Une personne autorisée en vertu du paragraphe 45(2). (authorized person)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- personne habilitée à donner des instructions
S'agissant d'un compte, on entend une personne qui est habilitée à donner des instructions sur le compte ou à apporter des modifications au compte, telles que la modification du type de compte, la mise à jour des coordonnées du compte et, dans le cas d'un compte de carte de crédit, la demande d'augmentation ou de diminution de la limite, ou l'ajout ou la suppression de titulaires de carte. Une personne qui ne peut effectuer que des opérations sur le compte n'est pas considérée comme une personne habilitée à donner des instructions. (person authorized to give instructions)
- personne inscrite
La définition étant la même qu'à l'article 1 du Règlement d'application des résolutions des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme pris en vertu de la Loi sur les Nations Unies. (listed person)
Référence:
Le Règlement sur la DOD, DORS/2001-317, par. 1(2).- personne morale ou fiducie dont l'actif est très important
Personne morale ou fiducie qui, d'après son dernier bilan vérifié, possède un actif net d'au moins 75 millions de dollars canadiens. Les actions de la personne morale doivent être cotées sur une bourse de valeurs au Canada ou sur une bourse de valeurs étrangère désignée au paragraphe 262(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. La personne morale ou fiducie doit également exercer ses activités dans un pays membre du Groupe d'action financière (GAFI). (very large corporation or trust)
- personne
Un particulier. (person)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).- pierre précieuse
Diamant, saphir, émeraude, tanzanite, rubis ou alexandrite. (precious stones)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- plateforme de sociofinancement
Site Web ou application ou autre logiciel permettant de recueillir des dons sous forme de fonds ou de monnaie virtuelle. (crowdfunding platform)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- politiques et procédures de conformité
Documents écrits faisant état de l'ensemble des méthodes à suivre et des obligations que doit respecter votre entreprise en vertu de la Loi et des règlements connexes, ainsi que des processus et mécanismes de contrôle qu'elle doit mettre en place pour s'acquitter de ses obligations. (compliance policies and procedures)
- possibilité
Lorsqu'il est question de remplir une déclaration d'opérations douteuses (DOD), risque qu'une opération soit liée à une infraction de blanchiment d'argent ou de financement du terrorisme (BA/FT). Par exemple, après avoir évalué les faits, le contexte et les indicateurs de BA/FT, vous avez des motifs raisonnables de soupçonner qu'une opération est possiblement liée à la perpétration, réelle ou tentée, d'une infraction de BA/FT. (possibility)
- prêteur hypothécaire
Personne ou entité, autre qu’une entité financière, qui se livre à l’octroi de prêts garantis par hypothèques sur immeubles ou biens réels. (mortgage lender)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- probabilité
Lorsqu'il est question de remplir une déclaration d'opérations douteuses (DOD), risque accru qu'une opération financière soit liée à une infraction de blanchiment d'argent ou de financement du terrorisme (BA/FT). Par exemple, si d'après les faits, vous avez des motifs raisonnables de croire qu'une opération est probablement liée à la perpétration, réelle ou tentée, d'une infraction de BA/FT. (probability)
- produit de paiement prépayé
Produit émis par une entité financière et permettant à une personne ou entité de prendre part à une opération en lui donnant un accès électronique à des fonds ou à de la monnaie virtuelle versés, avant l'opération, dans un compte de produit de paiement prépayé détenu avec l'entité financière. La présente définition exclut :
- (a) le produit permettant d'avoir accès à un compte de crédit ou de débit ou ne pouvant être utilisé qu'auprès d'un commerçant spécifique;
- (b) à usage unique émis dans le cadre d'un programme de rabais d'un détaillant.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- profession ou métier
Emploi ou occupation régulière rémunérée d'un client. (occupation)
- programme de conformité
Tous les éléments (agent de conformité, politiques et procédures, évaluation des risques, programme de formation et examen de l'efficacité) que vous devez, à titre d'entité déclarante, mettre en place en vertu de la Loi et des règlements connexes pour vous assurer de respecter toutes vos obligations. (compliance program)
- programme de formation
Programme écrit et mis en œuvre décrivant la formation offerte de façon continue à vos employés, à vos mandataires ou à d'autres personnes autorisées à agir en votre nom. Il doit contenir de l'information sur vos obligations et les exigences à remplir au titre de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et des règlements connexes. (training program)
- promoteur immobilier
S'entend de la personne ou entité qui, au cours d'une année civile postérieure à 2007, a vendu au public, autrement qu'à titre de courtier ou agent immobilier, selon le cas :
- (a) au moins cinq maisons ou unités condominiales neuves;
- (b) au moins un immeuble commercial ou industriel neuf;
- (c) au moins un immeuble résidentiel à logements multiples neuf contenant au moins cinq logements ou au moins deux immeubles résidentiels à logements multiples neufs contenant au total au moins cinq logements.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- régime de participation des employés aux bénéfices
La définition étant la même qu'au paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. (employees profit sharing plan)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- régime de participation différée aux bénéfices
La définition étant la même qu'au paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. (deferred profit sharing plan)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- régime de pension agréé
La définition étant la même qu'au paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. (registered pension plan)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- registre distribué
Aux fins de l'article 151 du Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (le Règlement), un registre distribué s'entend d'un registre numérique, tenu par plusieurs personnes ou entités, pouvant uniquement être modifié par consensus entre celles-ci. (distributed ledger)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 151(2).- relation de correspondant bancaire
Une relation découlant de tout accord au titre duquel une entité visée aux alinéas 5a), b), d), e) ou e.1) ou une autre entité visée à l'article 5 et visée par règlement s'engage à fournir à une entité étrangère visée par règlement des services prévus par règlement ou des services de télévirements internationaux, de gestion de trésorerie ou de compensation de chèques. (correspondent banking relationship)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 9.4(3) et Le Règlement, DORS/2002-184, par. 16(1)(b).- relevé de dépôt
Document où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date du dépôt;
- (b) le nom de la personne ou entité qui l'effectue;
- (c) le montant du dépôt ainsi que le montant de toute partie du dépôt faite en espèces;
- (d) la manière dont le dépôt est effectué;
- (e) le numéro du compte au crédit duquel la somme est portée et le nom de chaque titulaire du compte.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- relevé de réception de fonds
Document constatant la réception de fonds et où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date de réception;
- (b) si les fonds sont reçus d'une personne, ses nom, adresse, numéro de téléphone et date de naissance et la nature de son entreprise principale ou sa profession;
- (c) si les fonds sont reçus d'une entité ou pour son compte, ses nom, adresse et numéro de téléphone et la nature de son entreprise principale;
- (d) le montant des fonds reçus ainsi que le montant de toute partie des fonds reçue en espèces;
- (e) la manière dont les fonds sont reçus;
- (f) les type et montant de chaque monnaie fiduciaire liée à la réception;
- (g) le cas échéant, les taux de change utilisés et leur source;
- (h) pour tout compte touché par l'opération au cours de laquelle la réception a lieu, le numéro du compte, le type de compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (i) les nom, adresse et numéro de téléphone de toute autre personne ou entité qui a participé à l'opération, la nature de son entreprise principale ou sa profession et, dans le cas d'une personne, sa date de naissance;
- (j) les numéros de référence, liés à l'opération, qui tiennent lieu de numéro de compte;
- (k) l'objet de l'opération.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- relevé d'opération importante en espèces
Document constatant la réception d'une somme en espèces de 10 000 $ ou plus au cours d'une seule opération et où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date de réception;
- (b) s'il s'agit d'un dépôt, l'heure à laquelle il est fait ou, s'il est fait dans une boîte de dépôt de nuit hors des heures d'ouverture, une mention à cet effet ainsi que le numéro du compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (c) les nom et adresse de toute autre personne ou entité qui a participé à l'opération, la nature de son entreprise principale ou sa profession et, dans le cas d'une personne, sa date de naissance;
- (d) les type et montant de chaque monnaie fiduciaire liée à la réception;
- (e) la manière dont la somme en espèces a été reçue;
- (f) le cas échéant, les taux de change utilisés et leur source;
- (g) pour tout autre compte touché par l'opération, le numéro du compte, le type de compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (h) les numéros de référence, liés à l'opération, qui tiennent lieu de numéro de compte;
- (i) l'objet de l'opération;
- (j) les détails ci-après à l'égard de la remise de la somme reçue ou de la remise faite en échange de la somme :
- (i) la manière dont la remise est faite,
- (ii) si la remise prend la forme de fonds, les types de fonds en cause et la somme en cause, pour chaque type,
- (iii) si la remise prend une autre forme, la forme en cause et, si elle diffère de la somme reçue en espèces, la valeur de la remise,
- (iv) le nom des personnes ou entités liées à la remise, ainsi que leur numéro de compte ou de police ou, à défaut, leur numéro d'identification;
- (k) s'il s'agit d'une somme reçue par un négociant en métaux précieux et pierres précieuses pour la vente de métaux précieux, de pierres précieuses ou de bijoux :
- (i) les types de métaux précieux, de pierres précieuses ou de bijoux en cause,
- (ii) leur valeur, si elle diffère de la somme reçue en espèces,
- (iii) leur prix de gros.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- relevé d'opération importante en monnaie virtuelle
Document constatant la réception d'une somme en monnaie virtuelle de 10 000 $ ou plus au cours d'une seule opération et où sont consignés les renseignements suivants :
- (a) la date de réception;
- (b) si la somme est reçue pour être portée au crédit d'un compte, le nom de chaque titulaire du compte;
- (c) les nom et adresse de toute autre personne ou entité qui a participé à l'opération, la nature de son entreprise principale ou sa profession et, dans le cas d'une personne, sa date de naissance;
- (d) les type et montant de chaque monnaie virtuelle liée à la réception;
- (e) le cas échéant, les taux de change utilisés et leur source;
- (f) pour tout autre compte touché par l'opération au cours de laquelle la réception a lieu, le numéro du compte, le type de compte et le nom de chaque titulaire du compte;
- (g) les numéros de référence, liés à l'opération, qui tiennent lieu de numéro de compte;
- (h) les identifiants de l'opération, y compris l'adresse d'envoi et l'adresse de réception;
- (i) s'il s'agit d'une somme reçue par un négociant en métaux précieux et pierres précieuses pour la vente de métaux précieux, de pierres précieuses ou de bijoux :
- (i) les types de métaux précieux, de pierres précieuses ou de bijoux en cause,
- (ii) leur valeur, si elle diffère de la somme reçue en monnaie virtuelle,
- (iii) leur prix de gros.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- renseignements d'identification du client
Les renseignements d'identification que vous avez obtenus sur vos clients, tels que le nom, l'adresse, le numéro de téléphone, la profession ou la nature de l'activité principale, et la date de naissance d'une personne. (client identification information)
- rente
La définition étant la même qu'au paragraphe 248(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu. (annuity)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- répartition de fonds
En parlant d'une opération pouvant faire l'objet d'une déclaration, la façon dont la monnaie virtuelle ou les fonds sont utilisés. Par exemple, une personne se présente à la banque avec des espèces et fait l'achat d'une traite bancaire. L'achat de la traite bancaire constitue un exemple de répartition de fonds. (disposition)
- représentant d'assurance-vie
Personne ou entité autorisée, au titre de la législation provinciale, à exercer des activités visant la conclusion de contrats d'assurance-vie. (life insurance broker or agent)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- représentant du service
Une personne au Canada qui a été nommée par une personne ou une entité qui est une entreprise de services monétaires étrangère (ESME), en vertu de la Loi, pour recevoir des avis et des documents au nom de l'ESME. (representative for service)
- sans raison apparente
Situation où rien n'explique clairement le comportement ou les renseignements douteux. (no apparent reason)
- services de plateforme de sociofinancement
La fourniture et la maintenance d’une plateforme de sociofinancement destinée à être utilisée par d’autres personnes ou entités afin de recueillir des fonds ou de la monnaie virtuelle pour leur propre compte ou au bénéfice de personnes ou entités qu’elles désignent. (crowdfunding platform services)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- signature
S'entend notamment d'une signature électronique ou de tout autre renseignement électronique créé ou adopté par le client d'une personne ou entité visée à l'article 5 de la Loi et que cette personne ou entité reconnaît comme étant propre à ce client. (signature)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- société d'assurance-vie
Société d'assurance-vie ou société d'assurance-vie étrangère régies par la Loi sur les sociétés d'assurances ou société d'assurance-vie régie par une loi provinciale. (life insurance company)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- société de fiducie
Société visée à l'un ou l'autre des alinéas 5d) à e.1) de la Loi. (trust company)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- société de notaires de la Colombie-Britannique
Entité qui exploite une entreprise offrant des services notariaux au public en Colombie-Britannique conformément à la loi de la Colombie-Britannique intitulée Notaries Act, R.S.B.C. 1996, ch. 334. (British Columbia notary corporation)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- source
S'entend de l'organisation qui a délivré ou fourni les renseignements ou les documents permettant de vérifier l'identité d'un client. (source)
- succursale
Établissement qui fait partie de votre entreprise, mais qui est situé à un emplacement autre que celui de votre bureau principal. (branch)
- SWIFT
La "Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication". (SWIFT)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- télévirement
Transmission par voie électronique, magnétique ou optique d’instructions pour le transfert de fonds y compris la transmission d’instructions amorcée et reçue à titre de destinataire par la même personne ou entité. Dans le cas des messages SWIFT, seuls les messages SWIFT MT-103 et leurs équivalents sont visés par la présente définition. Est exclue de la présente définition la transmission d’instructions pour le transfert de fonds :
- (a) qui implique que le bénéficiaire retire des espèces de son propre compte;
- (b) qui est effectuée au moyen d’un dépôt direct ou d’un débit préautorisé;
- (c) qui est effectuée par imagerie et présentation de chèques;
- (d) qui est amorcée et reçue à titre de destinataire par des personnes ou entités qui agissent en vue de compenser ou de régler des obligations de paiement entre elles;
- (e) qui est amorcée ou reçue à titre de destinataire par une personne ou une entité visée aux alinéas 5a) à h.1) de la Loi en vue de la gestion de la trésorerie interne, y compris la gestion de ses actifs et passifs financiers, si une partie à l’opération est une filiale de l’autre ou si elles sont des filiales de la même société.
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- télévirement international
Télévirement, sauf celui pour le transfert de fonds à l'intérieur du Canada. (international electronic funds transfer)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- tiers
Personne ou entité qui demande à une autre personne ou entité d'effectuer pour son compte une activité ou une opération financière. (third party)
- traducteur agréé
Une personne qui détient le titre professionnel de traducteur agréé délivré par une association provinciale ou territoriale du Canada ou un organisme qui est compétent aux termes de la législation provinciale ou territoriale du Canada pour délivrer une telle certification. (certified translator)
- tuteur
En droit civil, personne légalement nommée pour exercer l'autorité parentale vis-à-vis de l'enfant et pour protéger les biens de ce dernier. (tutor)
- utilisateur autorisé
Personne autorisée par un titulaire d'un compte de produit de paiement prépayé à avoir accès électroniquement à des fonds ou à de la monnaie virtuelle s'y trouvant au moyen d'un produit de paiement prépayé lié à ce compte. (authorized user)
Référence:
Le Règlement, DORS/2002-184, par. 1(2).- valide
S'agissant d'un document ou de renseignements utilisés pour vérifier l'identité, qui semble légitime ou authentique et qui ne semble pas avoir été modifié ni caviardé. Les renseignements doivent également répondre aux critères de l'organisme de délivrance. Par exemple, un passeport que l'organisme de délivrance ne considère pas comme valide en raison d'un changement de nom n'est pas considéré comme valide par CANAFE. (valid)
- Véhicules blindés
Personnes ou entités faisant le commerce de transport d’espèces, de mandats, de chèques de voyage ou d’autres titres négociables semblables.(Armoured cars)
- vérifier l'identité
Se reporter à certains renseignements ou documents, conformément aux méthodes prescrites, pour identifier une personne ou une entité (client). (verify identity)
- violation
Toute contravention à la présente loi ou à ses règlements qui est ainsi qualifiée par les règlements pris en vertu du paragraphe 73.1(1). (violation)
Référence:
La Loi, L.C. 2000, ch. 17, par. 2(1).
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